Accusé d’avoir abusé de son pouvoir pendant une décennie de gouvernance,
pour accumuler une immense fortune, Mohamed Abdel Aziz a été reconnu
coupable de 3 infractions « enrichissement illicite, blanchiment de capitaux
et financement du terrorisme ».
Pendant l’interrogatoire devant la barre, il avait gardé le silence en s’abritant derrière l’article 93 de la constitution,
conférant l’immunité au président de la République, et dénoncé le procès comme un règlement de comptes politiques.
Les avocats de l’état de Mauritanie, constitué partie civile, dans cette affaire inédite, ont contesté cette ligne de défense sur
la base de la théorie des actes détachables, qui établit une ligne entre la fonction présidentielle et les activités
commerciales.
Ce verdict, est l’épilogue d’une affaire qui tient en haleine l’opinion
nationale et internationale, depuis 2 ans.
Le procès de Mohamed Abdel Aziz et 13 autres responsables sous son règne,
parmi 2 anciens premiers Ministre, avait débuté en janvier 2023.
pour accumuler une immense fortune, Mohamed Abdel Aziz a été reconnu
coupable de 3 infractions « enrichissement illicite, blanchiment de capitaux
et financement du terrorisme ».
Pendant l’interrogatoire devant la barre, il avait gardé le silence en s’abritant derrière l’article 93 de la constitution,
conférant l’immunité au président de la République, et dénoncé le procès comme un règlement de comptes politiques.
Les avocats de l’état de Mauritanie, constitué partie civile, dans cette affaire inédite, ont contesté cette ligne de défense sur
la base de la théorie des actes détachables, qui établit une ligne entre la fonction présidentielle et les activités
commerciales.
Ce verdict, est l’épilogue d’une affaire qui tient en haleine l’opinion
nationale et internationale, depuis 2 ans.
Le procès de Mohamed Abdel Aziz et 13 autres responsables sous son règne,
parmi 2 anciens premiers Ministre, avait débuté en janvier 2023.